Vol au-dessus de l’Himalaya – Jean-yves Fredriksen – 1967

La première traversée de l’Himalaya en parapente. Quatre mois d’un voyage solitaire pour éprouver ses rêves et déployer ses forces quand la grandeur de l’exploit tutoie le vertige les fragilités de la vie. Un jour de l’été 2016, Jean-Yves Fredriksen est monté à pied vers un petit sommet proche de Duchanbé, au Tadjikistan : la première ” butte “, à l’extrémité ouest de l’Himalaya. Il portait sur son dos un sac de près de 50 kg : vivres, tente, duvet, réchaud, tout le matériel pour traverser en autonomie la plus longue chaîne de montagnes du monde, 4 000 kilomètres. En parapente. Il a déployé son aile et s’est envolé. Sous la sellette, il y avait le violon qui ne le quitte jamais, qui peut amortir les chocs en cas d’atterrissages ratés, adoucir les soirées solitaires et faciliter les rencontres. Il s’est élevé dans les ascendances, a passé un premier col, et le grand voyage a commencé. Quatre mois plus tard, il est arrivé à l’extrémité orientale de la chaîne après de multiples péripéties, dont un séjour en prison, un crash en altitude, de multiples bivouacs à plus de 5000, voir 6 000 mètres, des journées de vol grandioses et engagées, à frôler les géants de la terre. Jean-Yves Fredriksen a réussi un exploit inédit : la première traversée de l’Himalaya en vol bivouac et en autonomie. Mais ce qu’il raconte, c’est beaucoup plus qu’un record : le récit intimiste d’une traversée solitaire et solidaire avec ses joies, ses rencontres, ses découvertes… Il revisite sa vie d’aventurier en retrouvant les montagnes qu’il a grimpées et les régions du Népal où il est venu en aide aux villageois quand leurs maisons ont été détruites par le tremblement de terre de 2015. Il se raconte avec sincérité, sans reculer devant les difficultés : les doutes, la peur, les relations difficiles avec les proches restés au pays…

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