La montagne, dans l’imaginaire de tous les hommes, de toutes les civilisations, est un lieu habité de l’intérieur, une sorte de trait d’union entre le ciel et la terre. Découvrant le Mont-blanc, un soir de novembre 1779, Goethe murmura : ” C’est une pyramide, pénétrée par une mystérieuse lumière intérieure… ” Au XVIIIè siècle, certains l’appelaient la “montagne maudite “, d’autres la ” taupinière blanche “… Montagne magique, montagne-mythe, le Mont-Blanc exerce encore aujourd’hui cette fascination venue du fond des âges, du fond des mémoires, du fond des cœurs, parfois. De Jacques Balmat et Michel Paccard qui en ouvrirent la voie en août 1786, à Horace Bénédict de Saussure qui forma, un an plus tard, la première ” expédition “, le Mont-Blanc n’a jamais cessé d’être profondément lié à l’histoire des hommes. Mont-Blanc des saisons, Mont-Blanc de la nuit et du petit matin. Ici le temps s’écoule comme partout ailleurs et pourtant, il y a là, sous nos yeux, ou sous nos pas, un sablier de la mémoire. Un éternel témoin de ce qui passe. C’est ce pays, cette montagne, ses vallées, ses saisons et ses hommes qui sont ici évoqués. Un pays se parcourt. C’est ce à quoi vous invite Beauté du Mont-Blanc.