L’Oberland bernois – Hans Grossen – 1982

Du Titlis a l’est jusqu’aux Diablerets a l’ouest, ceinture par la grande boucle de l’Aar, plongeant brutalement au sud vers la vallee du Rhone, l`Oberland bernois constitue sur plus de cent kilometres un des plus beaux massifs alpins. Sa ligne de crete est un enchainement de tres hauts sommets dont l’incomparable et legendaire trio – Eiger,Mönch, Jungfrau ne saurait faire oublier le Finsteraarhorn, point culminant du massif (4273 m), Ie Schreckhorn ou l’Aletschhorn d’ou s`ecoule le plus grand glacier d’Europe. Au total, l’Ober|and porte 10 “plus de 4000” et 180 sommets qui depassent les 3000 metres.
De profondes vallees glaciaires abritent les affluents de l’Aar, accusant la Vlgueur du relief et facilitant la penetration d’un massif remarquablement equipe en remontees mecaniques, et particulierement adapte aux sports de montagne sous ses formes les plus variees.
A l’alpiniste, selon son niveau et ses ambitions, l’Oberland offre les puissantes forteresses de rocher des Engelhorner, du Tellistock ou du Scheideggwetterhorn, les faces nord les plus redoutables – telle la celebre Eigerwand -, mais aussi un choix remarquable de courses mixtes et de sommets facilement accessibles. L’Oberland, c’est aussi les celebres stations de Grindelwald, Wengen, Murren, Adelboden et Gstaad.

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