A la conquête de l’impossible – Yannick Seigneur – 1976

Aujourd’hui plus grand monde n’en parle L’alpiniste, qui est décédé d’un cancer en 2001, semble tombé dans l’oubli. Pourtant l’alpiniste a fait parler de lui dans les années soixante-dix, réalisant quelques belles premières et de nombreuses ascensions de grand talent. Sa spécialité ? Les directissimes effectuées aussi bien en été qu’en hiver. Touche à tout, il a surtout fréquenté le massif de l’Himalaya, ajoutant à son carnet de courses quelques beaux sommets : pilier Ouest du Makalu avec Paragot, première du Tawesche, nouvelle voie au Gasherbrum II, Broad Peak, face Nord de l’Everest, etc. En 1982, il échappe à une avalanche au Nangat Parbat. Pour suivre une partie de l’itinéraire de Yannick Seigneur on peut lire « A la conquête de l’impossible, publié en 1976 chez Flammarion. Seigneur y raconte l’histoire d’une vocation, celle d’un jeune sportif qui découvre la montagne à l’âge de 20 ans. Le premier chapitre de ce livre est certainement le plus intéressant. Comment devient-on alpinisme ? Pour quelles raisons ? Yannick Seigneur y répond à sa manière avec quelques belles histoires de montagne, des aventures de « gamins » qui se frottent à la paroi. Il grimpouille du côté de St Etienne, puis découvre le Dévoluy et le Vercors. « Nous choisissions chaque fois une voie plus ardue que la précédente, mais notre enthousiasme eut tôt fait de nous faire sauter des barreaux dans notre échelle de progression. Et c’est ainsi qu’il m’est arrivé mon premier très grave accident de montagne » écrit-il.

10,00 

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