” Alors que le soleil a quitté l’horizon, plongeant déjà le plateau du Vercors dans une ombre verte et bleue et allumant de l’autre côté de la vallée sur les sommets de la grande chaîne des Alpes des clartés d’incendie, on peut suivre les multiples lacets de la voie ferrée qui s’attarde le long de la pente comme avec le regret de quitter trop vile un si magnifique balcon. Peu à peu, la plaine se voile d’une brume floue. Quelques étoiles rouges s’allument dans une mer incertaine, premières clartés des maisons de Grenoble et, au bord du ciel qui verdoie le ruban des montagnes, s’irradie progressivement de mauve, de violet et d’indigo. ” Antoine CHOLLIER (1894-1939) : “Vercors-Oisans”. Cet écrivain dauphinois a magnifiquement décrit le Vercors et son chemin de fer, le G.V.L. Nous avons essayé de compléter l’histoire de ce dernier. Les diligences l’ont précédé, une fois les routes aménagées