” Le Pays de Séchilienne “, objet de ce livre, est analysé ici d’un point de vue historique, géographique et humain. Vingt-et-un chapitres, très divers, mettent en lumière les sujets qui sont apparus à l’auteur comme importants pour l’histoire, la compréhension du pays et son unité. Les illustrations, omniprésentes, sont toujours là pour éclairer chaque sujet traité. La Romanche et ses affluents ont marqué ce territoire de leur empreinte à toutes les époques, non seulement par la vie et l’activité dont ils ont permis le développement (forges, tissages, scieries, hydro-électricité, industries…), mais aussi par les périls que les habitants et les voyageurs de passage ont dû affronter. Si de nos jours, Séchilienne et Saint-Barthélemy-de-Séchilienne restent (avec bonheur), un peu à l’écart du tumulte de l’ancienne ” Route impériale n°91 “, actuellement route départementale RD 1091, la découverte de ce pays tranquille et de ses nombreux hameaux nous rappelle qu’autrefois, les habitants (paysans, mineurs, forgerons, bûcherons, cloutiers…), ont aussi occupé les flancs de la vallée, et ont fait vivre leur territoire jusqu’à plus de 1 000 m d’altitude. L’auteur nous invite ainsi à une visite très complète, allant de la Croix du Mottet à la plaine de Gavel, et du Mont-Sec au Sappey (au bord du plateau Matheysin). Le dernier chapitre éclaire le difficile et douloureux dossier des ” Ruines de Séchilienne “, qui a défrayé la chronique il y a une trentaine d’années, et qui reste malgré tout encore présent dans la vie de la vallée, avec la surveillance permanente et en temps réel de ce phénomène géologique complexe.