Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alpes ont été à l’avant-garde du combat pour la liberté. Constituant un espace invaincu en 1940 grâce à l’héroïque défense de l’armée des Alpes assaillie sur deux fronts par les forces germano-italiennes, les sites montagneux favorisent très tôt l’organisation de la résistance à l’occupant.

Si Lyon mérite son titre de «capitale de la Résistance», Grenoble n’a pas usurpé celui de «capitale des maquis», et la Haute-Savoie est le premier département français libéré par l’armée de l’intérieur.

L’efficacité de la Résistance alpine est telle que les Alliés, après le débarquement de Provence, atteignent Grenoble en une semaine sans coup férir, et Lyon dix-sept jours après. Rendus disponibles, les maquisards alpins rejoignent en grand nombre les unités régulières reconstituées, et conduisent sur la crête frontalière les ultimes batailles pour la libération du territoire.

Le lieutenant-colonel Martin nous livre, ici, cet épisode crucial de l’Histoire de France. Son texte, accompagné d’une riche iconographie, retrace le combat militaire et moral de cette armée des ombres qui regroupe des hommes unis par un même idéal, celui d’une France libre.