L’abbé Calès peintre curé de Tencin – Hocquette Maurice – 1972

Ouvrage broché, 220 pp, Editions des 4 seigneurs, 1972 avec 25 illustrations noir et blanc.

Jean-Pierre Calestroupat est né à Vienne dans l’Isère. On l’appelait l’abbé Calès. “Je suis un peintre égaré parmi les soutanes” disait-il quand il se présentait car ce curé de Tencin était surtout peintre.
Toute sa vie il a peint, en Oisans, dans le Dévoluy, à Marseille mais ce sont les paysages du Grésivaudan qu’il préférait.
Il a peint sans relâche, le matin, le soir, pendant des années, retournant souvent sur le même site au fil des saisons.
Il a peint toutes les lumières, celles d’hiver, crues et froides ; celles du printemps, vives et colorées ; celles d’été dures et fortes ; celles d’automne, ses préférées. Ses sites choisis avec soin montraient souvent le fort contraste de la montagne et de la nature. Il affectionnait les bords de l’Isère avec ses chantournes et ses arbres, les contreforts de Belledonne d’où l’on voit le mieux la Chartreuse, Tencin et les abords de son église.
Ses tableaux, souvent allongés étaient tous travaillés avec une épaisse couche de peinture posée au couteau.
C’était un personnage simple, rugueux, voire rustique. Il en a étonné plus d’un avec son langage direct et imagé ; sa verve lui a valu de solides inimitiés mais ses rares amis lui vouaient une immense admiration. C’était un personnage de légende et un esthète qui aimait la beauté de la vie.

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