Au coeur des Alpes – VERNET Jean – 1951

Sans la jaquette

Jean Baptiste Vernet, né dans l’Hérault, est initié par son père, dès son enfance, aux activités alpines. Sa première rencontre avec les Alpes se trouve être aux Aiguilles de Lus, en 1911. En 1920, la famille Vernet revient s’installer à Nice, d’où elle est originaire.

Dans les années 1920 et 1930, souvent accompagné de son frère Georges, il ouvre de nombreuses voies difficiles dans les Alpes, en particulier :

À la Barre des Ecrins, le 31 juillet 1926, l’Arête Rouge, en compagnie de Roubène Toumayeff ;
Aux Caïres de Cougourde, cime III, le 4 octobre 1931, dans la Directissime, en compagnie de Georges et A. Aulois et à la cime IV, en compagnie de Jean Charignon, le 17 juin 1945 ;
À La Meije, le 12 septembre 1934, dans la face sud, accompagnant Pierre Allain et Raymond Leininger ;
À la Pointe Giegn, le 28 octobre 1934 dans un dièdre qui porte son nom, en compagnie de George et Jean Charignon.
Jean Vernet est considéré comme un ouvreur de nouvelles voies particulièrement prolifique.

En 1935, il est candidat aux élections municipales sur la liste du PCF. La Seconde Guerre mondiale met un coup d’arrêt à ses ascensions : il est mobilisé en 1939. Militant et résistant communiste, il est déporté comme son frère Georges à Dachau, lequel n’en revient pas.

Ses ascensions reprennent à la Libération, et en 1954 commence officiellement sa carrière de géologue. Il est engagé comme chercheur du Service de la Carte géologique de la France et devient, quelques années plus tard, chargé de recherches au CNRS.

Le travail géologique de Jean Vernet comporte deux périodes : il s’attelle d’abord à de la prospection minière dans les Alpes Maritimes, et s’oriente vers de la cartographie dans un second temps, notamment dans les massifs de l’Argentera et du Pelvoux.
Sans la jaquette

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