Le faux dans l’art – Jean-Jacques Breton

Au fond de chacun se tapit un rebelle qui s’amuse, sans trop se l’avouer, lorsque Guignol rosse le gendarme. C’est parfois le même sentiment amusé quand un mystificateur dupe des experts pontifiants ou quand le faussaire van Meegeren vend un faux Vermeer au pillard Goering. Cependant ne soyons pas dupes les faussaires ne sont pas des Robin des bois et leur motivation est l’appât du gain ou la soif de reconnaissance par vanité. Pire, de fausses gravures préhistoriques jetèrent pendant des années le discrédit sur l’art rupestre, retardant de trente ans son étude. Après avoir montré les différences entre copies se déclarant comme telles et faux destinés à duper, avec parfois un peu de confusion entre les deux, nous retraçons ici l’histoire de quelques faussaires de génie, d’autres qui sont si mauvais que la seule explication est l’aveuglement volontaire de leurs victimes et de quelques mystificateurs qui vont de Michel Ange lui-même à Cesare Tubino dont la fausse Vierge aux chats figura longtemps dans le catalogue des oeuvres de Léonard de Vinci.

Nb de pages : 280

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